La montagne est un lieu qui peut devenir dangereux. Une chute, une malaise, un choc sont vite arrivés. La victime nécessitera des premiers gestes en attendant les secours. Sachez que connaître ces gestes peut sauver des vies.
Nous allons faire un récapitulatif de ces gestes de premiers secours, et surtout nous allons vous donner les renseignements pour vous former au PSC1.
Quelques règles sont à respecter avant de partir en montagne pour assurer votre sécurité.
La meilleure façon de connaître les gestes de premiers secours est de passer le certificat de Prévention et secours civiques de niveau 1 (PSC1). C'est la formation de base au premiers secours en France. Ce certificat est délivré par les organismes habilités après une formation d'une journée.
Cette formation est très utile car elle permet de mettre en pratique les connaissances théoriques apprises lors de cas concrets. Les principaux cas traités sont les malaises, les plaies, les brûlures, les traumatismes, l'hémorragie, l'étouffement, la perte de connaissance et l'arrêt cardiaque.
Dans le cadre de la montagne, cette formation vous permettra d'être efficace en cas d'urgence et en attendant les secours, par exemple dans le cas d'un malaise de votre coéquipier ou d'une hémorragie après une chute.
Ce chapitre n'est pas exhaustif et surtout ne remplacera jamais le PSC1. Pour être efficace sur le terrain vous avez besoin d'avoir des cas CONCRETS.
Néanmoins, voici les principales informations à savoir en cas d'accident. Plutôt que de longs discours je vous partage cette affiche récapitulative faite par les Editions BUCEREP, ainsi que quelques vidéos expliquant chaque situation.
Une hémorragie est une perte de sang prolongée qui provient d'une plaie et qui ne s'arrête pas spontanément. Suivant l'importance de l'hémorragie, la vie de la victime peut être menacée. Le sauveteur doit arrêter ou limiter la perte de sang de la victime au plus vite. Une hémorragie peut vite survenir en montagne : après une chute sur un objet tranchant ou une pierre par exemple.
Une perte de connaissance peut survenir en montagne après une chute, une insolation, ou simplement un malaise. Une perte de connaissance peut être grave, la vie de la victime est menacée.
Le sujet est conscient, ne se sent pas bien et présente des signes inhabituels. Il ressent une sensation pénible sans pouvoir en identifier forcément l'origine. Cette sensation peut être ponctuelle ou durable, brutale ou progressive. Un malaise peut arriver à tout le monde en montagne et peut être le signe énonciateur d'autres problèmes.
Dans le cas d'une entorse, lésion ou d'une fracture, il faudra immobiliser au maximum le membre.
En Europe, vous avez un seul numéro à connaître en montagne (et ailleurs) pour appeler les secours : le 112. Ce numéro est gratuit, et fonctionne sans forfait ni carte SIM. En outre, vous pouvez le composer directement sur un téléphone dont vous ne disposez pas du code PIN (souvent marqué sur l'écran "Appel d'urgences").
Si vous êtes témoin ou si vous êtes victime d'un accident, la première chose à faire est de ne pas paniquer. Effectuez les gestes de premiers secours et appelez le 112. Ils auront besoin de renseignements précis et succincts, les voici :
Attendez les consignes du secouriste et répondez à ses questions. Ne raccrochez pas avant d'avoir eu son accord clair de sa part. Puis restez auprès de la victime et restez le plus visible possible.
Hors Europe, chaque massif à ses spécificités. Il faut se renseigner sur le site du Ministères des affaires étrangères.
Gend Loc est un outil créé par un gendarme secouriste du PGHM. Donner avec précision sa position n'est pas toujours chose aisée. Cet outil apporte une réponse à ce problème et permet de déterminer votre position grâce à un système de géolocalisation. Il faut que la localisation GPS soit activée. Si vous appelez le 112, vous l'utiliserez peut être.
Connaître les gestes de premiers secours en suivant la formation du PSC1 et en participant à des cas concrets peut sauver des vies. De plus, l'isolement, l'altitude, le manque de matériel en montagne sont autant de facteurs aggravants.
Je conseille à tous de passer la certification. De nombreux organismes agréés permettent de se former :